Ancienne élève de STMG à l’ICOF, Alice nous raconte son parcours

Parole d’alumni STMG à l’ICOF : Alice.

Nous vous proposons aujourd’hui de partager l’expérience de Alice Jacquet, une bachelière de 2015, qui a accepté de répondre à nos questions et de revenir sur ses années bac STMG à l’ICOF, lycée lyonnais. Et de parler des opportunités de stages, alternances et des débouchés qui se sont offerts à elle une fois le bac en poche.

 

Bonjour Alice, après votre seconde, vous avez fait le choix de la voie STMG : pouvez-vous nous en expliquer les raisons ?

Bonjour, oui avec plaisir. J’ai débuté ma scolarité en seconde dans un autre lycée à Lyon, cela a été une année complexe car très généraliste et peu concrète pour moi. En fin d’année, j’ai eu le choix de poursuivre entre ES (Economie et Social), STL (Science et Technique de Laboratoire) ou STMG (Science et Techniques du Management et de la Gestion).

Ne me voyant pas continuer dans une section de nouveau généraliste à mon sens, j’ai choisi STMG qui me semblait la section la plus concrète. J’avais besoin de voir et ressentir que ce que j’allais apprendre me servirait plus tard. Je me suis donc orientée vers cette filière qui me permettrait d’appliquer les notions enseignées dans des cas pratiques réels.

 

Pourquoi avez-vous choisi l’ICOF pour préparer votre Bac STMG ?

Je me souviens très bien, j’ai passé un entretien de 1h30 avec Monsieur Eygun. Il a pris le temps d’apprendre à connaître mon parcours et surtout il a cherché à savoir qui j’étais et ce qui m’intéressait en dehors de ma scolarité. Si j’aimais le sport, ce que je faisais de mon temps libre…
L’entretien s’était très bien passé et ce qui m’a plu également c’était le fait que l’ICOF était un lycée uniquement tourné vers la filière STMG. Je ne voulais pas d’un Lycée S / ES / STMG car, au collège, j’étais déjà dans un établissement avec des sections Maths / Anglais / Cyber où j’avais ressenti une atmosphère dite « Les très bons / les bons / et les autres » qui avait fini par devenir pesante.

L’ICOF était donc pour moi un lycée spécialiste dans sa filière avec forcément un « mindset » dédié à 100% pour ses étudiants STMG. Cela correspondait donc parfaitement à mes attentes. J’ai rejoint l’ICOF convaincue que je serais bien accompagnée par les enseignants et l’équipe pédagogique, que des débouchés s’ouvriraient pour moi ensuite.

 

Vous connaissiez déjà l’établissement ?

Non, je ne le connaissais pas. J’en avais entendu parler par des amis de mes parents, expliquant que ce lycée était spécialisé STMG. Et comme cela correspondait à mon envie, j’ai contacté l’établissement et la suite s’est enchaînée naturellement.

J’ai choisi l’option Mercatique, car déjà à l’époque, de tous les métiers possibles, la filière du marketing et de la communication m’attirait.

 

Quels principaux souvenirs gardez-vous de l’ICOF ?

J’ai toujours beaucoup travaillé durant mes années scolaires, et comme les enseignements à l’ICOF étaient très concrets, cela m’a donné plus de facilités scolairement, et m’a permis de pouvoir me projeter dans les différents métiers après le bac STMG.

Nous avions des professeurs très humains et je me souviens que certains avaient des professions en lien avec les matières qu’ils nous enseignaient.

Si mes souvenirs sont bons, Madame Rubis, notre professeure d’Eco-Droit était juriste, Madame Houdouin, professeure de Gestion et Marketing, Madame Schreinemacher, professeure d’anglais … les ¾ avaient un lien étroit entre leur métier et les matières que nous avions. Ils savaient donc bien mettre en perspective le contenu des cours et leur finalité dans la vie de l’entreprise.

J’ai aussi eu la chance de faire partie du projet “mini-entreprise” en terminale qui nous a permis de mettre en pratique quelques notions que nous avions vues en cours. Le principe était de :

  • former une mini-entreprise grâce à un petit groupe de 7 à 10 personnes,
  • et de travailler sur un projet commun, de la mise en place de l’équipe jusqu’à la commercialisation d’un objet.

Nous avons bénéficié d’un vrai accompagnement ainsi que d’un encadrement favorable qui permettaient de partager des objectifs communs avec mes camarades de classe. Ce qui a créé une dynamique collective et un esprit de groupe autour de différents projets pendant 2 ans.

Puis j’ai finalement eu mon Bac avec mention !

 

Bravo ! Et vous avez par la suite mené des études solides, dans le prolongement de vos 2 années à l’ICOF ?

Oui, j’ai commencé par :

  • Un Bachelor axé sur l’international, qui m’a permis de partir en échange universitaire en Irlande, en Espagne et 12 mois en Malaisie.
  • Puis j’ai poursuivi par un Master en marketing digital dans une école de commerce, ce qui m’a ouvert la porte de contrats de stage / alternance ou CDD chez REPETTO, EY, GL Events, ETAM ou encore Le Groupe CHANTELLE Lingerie.

Ensuite j’ai choisi de me spécialiser dans l’univers de la mode et j’ai continué par un Master Spécialisé à Paris en Management du Luxe et de la Mode en alternance afin d’avoir toujours un pied dans l’entreprise et un sur le terrain. J’ai également eu la chance de pouvoir travailler pour la Maison Yves Saint Laurent dernièrement.

Actuellement, je suis toujours à la recherche du concret dans mon quotidien, comme lors de mon entrée à l’ICOF. J’ai aujourd’hui trouvé dans la mode un secteur qui m’attire et me correspond, c’est pourquoi, à mon sens, il m’était important d’avoir les bases de la confection. J’ai donc passé le concours d’entrée de l’Institut Français de la Mode afin de présenter auprès de l’Education Nationale le Certificat d’Aptitude Professionnel au Métier de la Mode en candidat libre en Juin 2025.

 

On croise les doigts pour vous ! D’une manière générale, qu’avez-vous appris à l’ICOF qui vous sert au quotidien aujourd’hui ?

L’ouverture d’esprit est une réalité dans ce lycée, car nous avions des professeurs issus d’horizons différents, dont l’expérience donnait un sens particulier à ce qu’ils nous enseignaient.
Cette visibilité concrète sur l’utilité de ce que nous apprenions m’a donné quelques clefs pour intégrer le monde du travail plus tard.

L’ICOF m’a aussi appris à donner du sens à mes projets. J’ai notamment le souvenir d’avoir participé deux ans de suite à l’accompagnement des malades de Lourdes pendant deux semaines. Il fallait être attentif, attentionné et rigoureux, sous le soleil comme sous la pluie.

Je dirais également la persévérance. Grâce à Sem’Jeune, l’association qui était animée par Soeur Catherine, nous avons pu réaliser un projet humanitaire à Puebla au Mexique. Nous avons récolté des fonds pendant l’année de terminale afin de pouvoir partir aider l’association. Il fallait trouver des idées d’actions et les mettre en œuvre pendant les week-ends ou le soir après les cours. Cela a permis à l’association d’aider à construire une ferme pédagogique au sein d’une école, de soutenir les professeurs dans l’encadrement des élèves, et d’améliorer deux maisons de familles sur place.

On a appris à aller au bout des choses, à créer des liens avec une autre culture, quelles que soient les difficultés, et cette expérience m’est précieuse aujourd’hui. Je suis partie à Puebla en 2015 sans parler espagnol, mais pendant longtemps j’ai gardé le contact avec Lucy et ses filles qui étaient dans cette école. Pour être transparente avec vous, huit ans après, j’ai organisé mon roadtrip au Mexique en ayant pour objectif principal de passer quelques jours à Puebla et de passer un peu de temps avec Lucy et ses filles.

Merci Alice, l’ICOF vous souhaite toute la réussite possible pour vos prochains challenges !

 

Image par Pravin Menon de Pixabay